Vincent Van Gogh, La cour de la prison, 1890.
Au travers de son ouvrage, Giorgia Tiscini retrace la construction du mythe de la prison, de la Révolution française jusqu'à nos jours. Lieu de peine par excellence, la prison est originellement institutionnalisée par l'Etat pour remplacer les châtiments corporels. Il s'agit d'un monde à part, complexe, pratiquant l'exclusion des individus tout en étant inclus dans la société. L'autrice souhaite "réhumaniser ce lieu" et apporter une nouvelle vision de la prison, avec ses débats, ses espoirs, ses réflexions et ses combats.
Cette séance sera animée par Anaïs Henneguelle, maîtresse de conférence en économie et spécialiste de l'économie et de la sociologie de la prison.